Le 1er novembre 1950, le pape Pie XII proclame sur la Place Saint-Pierre à Rome le dogme de l’Assomption de la Vierge Marie dans la Gloire de Dieu.
Parmi un groupe de pèlerins présent sur la Place Saint-Pierre, certains perçoivent l’appel à ce qu’existent dans le monde des communautés d’adoration silencieuse vivant en référence à ce que vit la Mère de Dieu, élevée en son corps et en son âme dans la Gloire de la très Sainte Trinité, cachée pour les siècles avec le Christ en Dieu (cf. Col 3, 3).
En réponse à cet appel, à partir de la communauté réunissant sœur Marie et les premières sœurs, la Famille monastique de Bethléem, de l’Assomption de la Vierge, et de saint Bruno naît le 2 février 1951. La fondation commence dans un petit village de France en Bourgogne, Chamvres.
© Basilique Saint-Pierre – RomeFamille monastique de Bethléem
Le père Ceslas Minguet, dominicain, est à l’initiative d’un pèlerinage parti en car du Havre (en Normandie – France) vers Rome pour y accueillir la proclamation du Dogme de l’Assomption de la Vierge sur la Place Saint-Pierre. Ce groupe de pèlerins rassemble des amis ainsi que des membres de la famille de sœur Marie, auxquels se joignent des étudiants de l’Eau Vive, centre international de formation proche des dominicains.Parmi ces pèlerins, “quelques un d’entre eux, reçoivent dans la simplicité de leur cœur le désir d’aider de toutes leurs forces l’éclosion dans l’Église d’une Famille de la Vierge glorifiée” (Source : Brochure de présentation de 1990).
Il s’agit de Monsieur et Madame Dupont, parents de sœur Marie, qui donnent leur aide et leur soutien à la fondation jusqu’à la fin de leur vie ; d’Hortense Djakeli, future sœur Marie Liesse, veuve récemment convertie ; de Madame G., veuve de 50 ans, qui vient s’installer six mois à Chamvres pour aider les débuts de la fondation ; de Madame B. qui prête sa maison de Chamvres pour l’installation de la fondation et la soutient matériellement pendant les deux premières années ; du Père Ceslas Minguet qui visitera la communauté une fois par mois mais n’y résidera pas.